Nouvelle semaine de programmes TV chargée en perspective ! Voici la petite sélection que l’on vous propose, avec notamment un hommage à l’un des meilleurs comédiens français et deux films culte…
Lundi 9 janvier
Depuis 2021, la télévision britannique diffuse Bloodlands, qui raconte les enquêtes d’un nouveau fin limier en la personne de l’inspecteur Tom Brannick. Après une première saison 1 plutôt réussie axée thriller politique, c’est au tour de la saison 2 d’être lancée à la rentrée 2022 au Royaume-Uni et en ce 8 janvier 2023 en France, sur Canal+. En Irlande du Nord, Tom Brannick enquête sur le décès de Foyle, un comptable qu’il connaissait bien. Contraint de cacher la véritable nature de sa relation avec le comptable à ses collègues, Brannick se rapproche de.la veuve qui, de son côté, montre bien vite un comportement suspect…
Portée par l’excellent James Nesbitt, acteur au charisme et au talent exceptionnels notamment vu dans Jekyll et The Missing, Bloodlands perd hélas pratiquement tout ce qui faisait le sel de son intrigue politicienne pour se cantonner quasi-exclusivement aux enquêtes policières fortement classiques du duo d’inspecteurs. Reste le jeu habité de la distribution et le charme fou des paysages locaux.
Canal+ – 21h10
Mardi 10 janvier
Blanchi, Marc est finalement de retour à l’hôpital. Mais sa relation avec Anna bat de l’aile et personne à son travail lorsqu’il évoque l’existence d’un tueur au sein de l’hôpital.
Après un premier épisode plutôt emballant et relativement novateur, notamment concernant la nature du « portail temporel« , Année zéro peine à convaincre, la faute à des dialogues ratés et à une mise en scène datés. Claire Keim continue d’illuminer la minisérie avec brio, même si son personnage manque d’épaisseur. M6 a au moins eu le mérite d’essayer quelques chose de différent avec cette minisérie…
M6 – 21h10
Mercredi 11 janvier
Le Code revient pour une nouvelle soirée forte en rebondissements et en émotion. Jeanne, croyant aider une cliente fortunée surnommée la Comtesse, gêne Claire, d’autant plus que les apparences sont souvent trompeuses, et que la Comtesse se révèle finalement être une SDF. De son côté, Idriss apprend qu’il ne lui reste plus quelques mois à vivre…
La série judiciaire de Lionel Olenga, Nicolas Robert et Cécile Even fait la part belle aux sujets de société marquants et parfois dérangeants, une fois de plus. La distribution est impeccable. Mention spéciale pour Catherine Millet, dont le personnage de Jeanne monte, ce soir, d’un cran en matière d’exubérance et de drôlerie…
France 2 – 21h10
Jeudi 12 janvier
Un cowboy anonyme débarque dans une petite ville mexicaine à proximité de la frontière américaine. Là, il apprend que deux clans, les Baxter et les Rodos, se disputent la ville et y font leur loi, mettant ainsi en danger les honnêtes citoyens. Lorsqu’un convoi est attaqué, l’Étranger voit alors une opportunité de faire revenir l’ordre dans la ville…
Western spaghetti et premier opus de la mythique Trilogie du dollar du génial Sergio Leone, Pour une poignée de dollars est une remake de Yõjinbō du maître Akira Kurosawa. Plus qu’un film, c’est un chef-d’oeuvre qui a permis à Clint Eastwood de trouver là le rôle de sa vie.
Même si l’image a pris un sérieux coup de vieux, la mise en scène, toujours aussi efficace que rythmée, ressemble à une véritable partition musicale et Clint Eastwood est au top dans son rôle d’étranger mutique. Un must.
France 3 – 21h10
Vendredi 13 janvier
Génie comique et maître de l’absurde, Louis de Funès, dont on va bientôt commémorer les 40 ans de la disparition le 27 janvier prochain, était sans doute l’un des meilleurs comédiens français. Des années après son dernier film, il continue d’émouvoir et de faire rire les nouvelles générations, comme les anciennes !
Bande-annonce
Fils d’espagnols ayant connu la guerre et les tracas, Louis de Funès a d’abord eu une reconnaissance modeste du public, au théâtre comme au cinéma dans des petits films dans lesquels ils montrait pourtant déjà un talent certain, comme dans Fripouillard et Cie. Au milieu des années 60, sa carrière cinématographique s’envole et il devient incontournable et les films dans lesquels il joue restent, des décennies, après des classiques pour la plupart ! Qui n’a jamais été plié de rire devant la Grande Vadrouille, Oscar, Jo ou Hibernatus ? Mais Louis de Funès n’était pas qu’un comique. Il était également un passionné de jardinage et un homme discret proche de sa famille.
La Folle aventure de Louis de Funès, précieux documentaire s’il en est, se révèle avant tout une véritable marque d’affection envers ce comédien d’exception. Il permet, grâce à des images d’archives – souvent personnelles –, des notes manuscrites et des interviews, de mieux cerner l’homme derrière l’artiste. Un grand de ce monde, qu’aucune génération ne devrait oublier… Lucie Cariès, la réalisatrice, a réussi, ici, l’un des meilleurs documentaires sur l’artiste en réalité méconnu qu’était Louis de Funès. Merci à elle et à la société les Bons Clients pour ce bel hommage…
France 3 – 21h10
Samedi 14 janvier
Ninja Warrior : le Parcours des héros est de retour pour un deuxième épisode qui s’annonce passionnant et stressant, d’après ce qu’ont suggéré Christophe Beaugrand et Denis Brogniart à la toute fin du précédent épisode.
Après les candidats liés aux services de secours la semaine passée, place aux amateurs de sports extrêmes ! Et c’est sans compter sur le retour de l’emblématique Jean Tezenas du Montcel, ainsi que du gagnant de l’édition présente, Clément Gravier.
Malgré des audiences en baisse pour son retour, Ninja Warrior : le Parcours des héros est donc de retour pour une saison 7 et c’est peu de dire que c’est un plaisir que de se détendre devant un divertissement aussi impressionnant que rythmé ! On en prend plein les yeux et on passe un moment tout à fait agréable… et les animateurs font le job, même si Iris Mittenaere fait pour l’instant davantage de figuration qu’autre chose, cette année.
TF1 – 21h10
Dimanche 15 janvier
Dans le Sentier, une bande d’amis un brin magouilleurs tente de sauver leur entreprise face à un géant de l’industrie textile. Mais rien ne va se passer comme prévu…
Après un premier opus déjà hilarant (avec le délirant et regretté Elie Kakou), la vérité si je mens ! 2 fait dans la démesure, avec sa distribution aussi brillante que drôle (Bruno Solo, José Garcia, Gilbert Melki, Aura Atika…), ses dialogues acérés et sa mise en scène rappelant celle des films de Gérard Oury. José Garcia en fait des tonnes, et ça marche. C’est, sans nul doute, la révélation du film. Vincent Elbaz, éclatant et génial dans le premier opus, cède hélas son rôle de Dov à Gad Elmaleh et c’est bien dommage car c’est sans doute cela qui lui a fermé quelques portes ensuite, alors même qu’il était un véritable pilier dans le premier opus, et qu’il est bon comédien. Et ce, même si Gad Elmaleh ne démérite pas.
Le troisième opus n’a pas vraiment marqué les esprits, et le quatrième, prequel sur la jeunesse des protagonistes, s’est révélé être un four côté public et côté critique. Et, en réalité, c’était mérité, avec le recul.
Force est de constater que la Vérité si je mens ! 2 fait partie des comédies culte françaises devenues incontournables !
W9 – 21h05
N.V