29 mars 2024

La Fille du patron (en salles le 6 janvier 2016) (3/5)

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Vital, chef d’atelier au sein d’une usine textile, porte beau malgré ses 40 ans passés. En effet, il pratique le rugby avec ses collègues et amis. Un jour, une jeune femme prénommée Alix vient réaliser une étude sur l’ergonomie et les conditions de travail au sein de l’usine. Vital tombe peu à peu sous le charme de cette jeune femme de 25 ans, à la fois belle et souriante. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’elle est la fille du patron…

© Wild Bunch Distribution - 2014, 2015
© Wild Bunch Distribution – 2014, 2015

En lisant ce pitch, vous avez probablement déjà une idée de la fin, tant vue dans nombre de comédies, y compris françaises. 2 personnalités différentes, que tout sépare et qui vont finir ensemble malgré les obstacles et pas des moindres puisqu’il y aura notamment ledit patron !

Le scénario, bien que cousu de fil blanc, fait néanmoins la part belle à l’actualité sociale chargée et l’entreprise où le tournage s’est déroulé, est fermée depuis, victime d’une liquidation.

En ces temps de crise, forcément, une telle histoire nous touche mais cela reste trop superficiellement traité.

Christa Théret, découverte dans le Couperet (aux côtés de José Garcia) et montrant de solides talents d’actrice dans LOL (face à Sophie Marceau), était un peu restée dans l’ombre ces derniers temps et nous ne savions pas pourquoi. Son retour ici est donc plus que bienvenu car elle est vraiment douée.

Elle est naturelle, taquine et attachante dans ce premier long-métrage d’Olivier Loustau et chacune de ses apparitions est un vrai moment de bonheur.

Non, le vrai problème de ce film est Olivier Loustau, justement. Il est scénariste, réalisateur et acteur sur son premier long-métrage et ça fait beaucoup. Malgré son dynamisme et sa bonne volonté, il peine à s’imposer face à Christa Théret et ne tient pas la distance. Il aurait dû rester dans ses rôles derrière la caméra : le film aurait sans nul douté été plus percutant.

Dans le rôle du père, le fameux patron de l’usine, on retrouve la figure sévère mais juste de Patrick Deschamps, connu pour son formidable rôle dans Un village français aux côtés d’Audrey Fleurot et Richard Sammel notamment.

Là où Pierre Jolivet faisait de la rencontre improbable, dans Je crois que je l’aime, entre Vincent Lindon et Sandrine Bonnaire, une véritable comédie fraiche et un ode à l’amour, Olivier Loustau, lui, ne parvient qu’à arracher une moue dubitative : tout ça pour ça ?

Alors oui, il y a le rugby qui remonte un peu le niveau mais disons-le tout de suite : si vous n’êtes pas féru du ballon ovale, vous risquez un peu l’overdose. Le toujours efficace Sébastien Chabal fait même de la figuration, vers la fin.

En bref, c’est un love-story classique sur fond de tension sociale et de rugby : des thèmes d’actualité.

Note finale : 3/5

Je tenais à remercier Eugénie et Natacha, grâce à qui j’ai été invité à cette avant-première dans un lieu assez magique en plein coeur de Paris.

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