Présentée à Reims Polar en avril dernier, les Papillons noirs est une minisérie composée de six épisodes de 52 minutes, dont les showrunners Olivier Abbou et Bruno Merle, ainsi que la comédienne Alyzée Costes, sont venus défendre les couleurs. Présentation et rencontre.
Note : 8.75/10
Bienvenue dans les 70’s !
Les Papillons noirs, minisérie du genre thriller, possède une intrigue se déroulant sur deux temporalités distinctes : les années 70 et l’époque contemporaine. Adrien Winckler (Nicolas Duvauchelle) est un écrivain en panne d’inspiration. Il est soudainement engagé par un mystérieux retraité, Albert (Niels Arestrup) afin d’écrire ses mémoires. Bien vite, Alerte confie à son biographe son amour inconditionnel pour Solange (Alyzée Costes) est leur parcours estival de serial killers en France durant les années 70.
Le pitch, quasiment aussi mystérieux que le personnage d’Albert, est très original. Le suspense joue admirablement sur les deux temporalités. Tout est parfaitement retranscrit de ces deux époques, entre les vêtements, les voitures, les comportements… on s’y croirait ! Olivier Abbou et Bruno Merle ne sont pas des novices et leur mise en scène s’en ressent. La distribution, très réussie, est également très éclectique, avec Alyzée Costes, Nicolas Duvauchelle, Niels Arestrup, Sami Bouajila, Brigitte Catillon, Lola Créton…
Certains situations sont peut-être un peu trop alambiquées, mais elles ne nuisent pas réellement à l’intrigue ni à la mise en scène.
Force est de constater qu’on comprend bien, au fur et à mesure, les différents évènements menant aux criminels étés de ce couple meurtrier.
La rencontre
Lors de Reims Polar 2022, en avril dernier, les deux showrunners et la comédienne sont donc passés par la Cité des Sacres pour y présenter plusieurs des épisodes au public présent : le succès a été au rendez-vous, au vu des applaudissements est du retour des festivaliers.
De notre côté, nous avons profité du bar de l’hôtel de la Paix, célèbre lieu de prestige rémois, pour interviewer le trio.
Merci à l’équipe du Public Système Cinéma pour cette fabuleuse rencontre.
Nicolas Duvauchelle, initialement invité à Reims Polar, n’a pas pu se libérer. Quant à Niels Arestrup, bien présent au festival, il était très occupé, en tant que président du Jury des long-métrages.
Jusqu’au bout du concept
Diffusée sur Arte.TV dès le 7 septembre, la minisérie le sera également sur la chaîne Arte les 22 et 29 septembre à raison de trois épisodes par soirée. Et, comme pour Real Humans : 100% humain à l’époque, la chaîne (et les producteurs) ont poussé les concept à fond. Pour Real Humans : 100% humain, on pouvait « acheter » un assistant-robot via Arte, même si ça ne restait « que » virtuel.
Pour les Papillons noirs, le livre (qui n’est pas l’adaptation romanesque mais bien les mémoires d’Albert) ainsi terminé est en vente depuis le 7 septembre, pour accompagner la sortie de la minisérie.
Un exemplaire sera d’ailleurs à gagner du 22 au 29 septembre sur notre site Internet : restez vigilants !
Et surtout, regardez les Papillons noirs, dès ce soir sur Arte.TV et dès le 22 septembre sur Arte : une bonne minisérie, et sans doute la meilleure série française de la rentrée.
N.V