Ce jeudi 4 avril, l’Opéraims a accueilli un public beau en nombre pour assister à la projection des deux premiers épisodes de la minisérie Machine, avant sa diffusion sur Arte. Une partie de l’équipe était présente. On fait le point.
Le cocréateur, réalisateur et scénariste (et comédien dans plusieurs épisodes) Fred Grivois était donc présent ce soir-là pour présenter la minisérie Machine, en compagnie de plusieurs membres de la distribution : Margot Bancilhon, (qui tient est le rôle-titre), Hiba El Aflahi (Leila) et Sébastien Lalanne (Robert).
Mais cette avant-première avait une particularité : il s’agissait avant tout d’une projection « de remerciements », puisque le public était largement composé de techniciens et de figurants ayant travaillé sur la série. À la fin de la projection, l’équipe s’est prêtée au jeu des selfies et des discussions endiablés aouter de la diffusion.
La Caverne du Sériephile a profité de ce moment privilégié pour poser quelques questions à Margot Bancilhon.
Votre personnage s’avère être une très bonne combattante : avez-vous suivi un entraînement particulier ?
Appréciez-vous le format série, dans le cadre d’un tournage ?
L’aspect social de la minisérie était très important à vos yeux ?
La Caverne du Sériephile a également réussi à poser quelques questions à Hiba El Aflahi.
Comment êtes-vous arrivée sur la minisérie Machine ?
Parlez-nous de votre personnage, Leila, la comptable de l’usine dans laquelle Machine arrive en tant qu’intérimaire.
Appréciez-vous le format série, dans le cadre d’un tournage ?
Merci à elles pour leur disponibilité et leur gentillesse.
De quoi ça parle ?
Particulièrement appréciés, les deux premiers épisodes ont permis de faire connaissance avec une ancienne militaire devenue une marginale portant des dreadlocks qui revient dans sa petite ville natale de l’Est de la France. Là, elle trouve un poste de technicienne dans une usine et se voit affublée du surnom de Machine. Elle se lie également avec un ancien toxicomane féru de Karl Marx prénommé JP. Bien vite, le passé troublé de la jeune femme revient la hanter. En parallèle, l’usine risque de fermer…
La minisérie est un mélange particulièrement surprenant entre de l’action, des hommages appuyés à Kill Bill ou encore Alias, un côté cartoonesque et une chronique sociale comme l’étaient les films Ressources Humaines et la Loi du marché. Une minisérie atypique, dont le langage fleuri et l’humour risquent également de décontenancer une certaine partie des téléspectateurs d’arte, mais qui sera sans nul doute l’une des meilleures séries françaises de 2024.
Machine a reçu le prix de la meilleure série lors de l’édition 2024 du festival SériesMania, en mars dernier : un prix plutôt mérité, et on ne peut qu’espérer qu’une saison 2 soit produite. Si, en plus, elle peut continuer à être tournée à Reims et dans notre belle région, ça ne sera que du bonus !
Machine est d’ores et déjà disponible en intégralité sur arte.tv et sera diffusée sur arte les 11 et 18 avril prochains : la minisérie est composée de six épisodes, avec une fin ouverte et un certain nombre de possibilités scénaristiques pour une éventuelle saison 2.
Allez-vous regarder Machine ? Dites-le nous dans les commentaires.
N.V